Les Bienfaits du Bénévolat Chez Nos Personnes Âgées

Par: Lise Garneau et Kevin-Barry Henry, auteur Best-seller

Vous voulez vous impliquer et profiter d’une expérience unique ? Devenez bénévole auprès des personnes âgées.

Vous savez que donner de son temps apporte autant de bienfaits à la cause qu’à nous-mêmes. Surtout quand une cause nous tient à cœur. La cause des personnes âgées me tient énormément à cœur et nous en parlerons dans cet article. Avant tout, voici pour vous guider, 4 points importants à savoir sur le bénévolat.

1. Les bienfaits du bénévolat

Vu de l’extérieur, le bénévolat s’apparente à un acte purement altruiste. Pourtant faire du bénévolat peut aussi contribuer à votre bien-être et à votre santé de plusieurs façons.

Voici quelques exemples :

•  Renforcement de l’estime et de la confiance en soi ;
•  Sensation d’apaisement et de bien-être ;
•  Se sentir important et utile auprès de la communauté ;
•  Meilleure capacité à gérer le stress ;
•  Amélioration de la qualité du sommeil ;
•  Réduction du risque de maladies cardiaques ;
•  Sensation d’accomplissement personnel ;
•  Moins de solitude et d’ennui ;
•  Diminution de la mortalité, surtout chez les gens âgés de plus de 60 ans.

2. Différents types de bénévolat

Les activités de bénévolat sont nombreuses et variées. C’est à vous de décider de votre implication, quelques heures par semaine, toutes les deux semaines, de façon ponctuelle ou pour dépanner à l’occasion. Vous êtes maîtres de votre horaire d’une certaine façon.

Vous pouvez vous impliquer auprès des jeunes et des personnes âgées. Pourquoi ne pas devenir bénévole pour les popotes roulantes, pour un organisme ou pour un festival de votre région ?

Vous pouvez également devenir un bénévole-lecteur, apporter votre aide à un refuge pour animaux ou tout simplement aider un voisin dans le besoin ! Plusieurs choix s’offrent à vous !

Tenir compagnie à une personne âgée, l’accompagner et lui rendre visite pour jaser et les écouter guéri leur solitude. De plus en plus on parle de la solitude des personnes âgées et ce n’est pas drôle. Il y en a tellement qui sont seules à l’année. Pourquoi ne pas s’en occuper en leur donnant de notre temps et ce, de différentes façons.

3. Par où commencer ?

La fameuse question : pour trouver l’activité qui vous convient, commencez par une introspection. Qu’est-ce qui vous passionne ? À qui voulez-vous venir en aide ?  Ce sont de bonnes et importantes questions à se poser avant de s’impliquer dans une cause.

L’ultime chose à faire est de trouver un poste de bénévole qui vous intéresse et pour lequel vous possédez les capacités requises, sur le plan des habiletés et des disponibilités. Trouver l’organisation et la cause qui vous convient sont essentielles à une expérience de bénévolat enrichissante.

Avec Internet aujourd’hui les municipalités et les villes tiennent des listes des organismes dont tout le monde peut avoir accès et s’y inscrire en tant que bénévoles.

1. Cinq autres bonnes raisons de faire du bénévolat
2.  Le bénévolat élargit votre réseau social ;
3.  Le bénévolat peut vous aider à développer de nouvelles habiletés ;
4.  Le bénévolat vous aide à mettre vos aptitudes à l’œuvre ;
5.  Le bénévolat permet d’explorer de nouvelles options de carrière et ;
6.  Le bénévolat peut changer les choses pour les causes qui vous tiennent à cœur.

C’est bien de vouloir faire du bénévolat mais savons-nous exactement ce qu’est le bénévolat ?

Le bénévolat se réalise d’une manière structurée entre une personne et une organisation.

Il s’agit :

• De s’engager de son plein gré au service de la communauté ;
• De participer, avec plaisir, à l’amélioration de la qualité de vie en société ;
• De partager son énergie, ses connaissances, ses compétences, ses champs d’intérêt, ses passions et,
• D’offrir son temps pour répondre à un besoin sans toucher un salaire.

La valeur du bénévolat 

« Le bénévolat est universel et ouvert à tous. Il repose sur le libre engagement, la solidarité,

la dignité et la confiance. Nous valorisons, reconnaissons et encourageons que le bénévolat apporte un certain bien-être aux populations, aux communautés et à notre planète.

Nous le saluons ce bénévolat comme l’expression vitale de notre humanité commune. » Il est riche en valeur et en expérience, au-delà de la tâche accomplie.

Toute personne peut contribuer de façon significative à sa collectivité ou à une cause qui lui tient à coeur. Les avantages qu’elle en retire sont nombreux et souvent inattendus. Plusieurs bénévoles affirment recevoir plus qu’ils ne donnent. Dans tous les cas, la personne qui offre de son temps fait souvent beaucoup plus qu’elle ne le croit.

Voici comment :

• En prenant le temps d’écouter une personne, je lui permets de se sentir comprise et moins seule ;
• En aidant un enfant à faire ses devoirs et à apprendre ses leçons, je l’aide à aimer l’école et à y réussir ;
• En étant bénévole à l’accueil lors d’une fête, je fais de cette fête un succès ;
• En accompagnant une personne âgée à son rendez-vous médical, je l’aide à prendre soin de sa santé ;
• En aidant les éducatrices d’une halte-garderie, je participe au développement des tous-petits et à leur apprentissage ;
• En animant un atelier d’arts plastiques, en organisant des activités, je mets de la vie dans le quotidien des personnes aînées ;
• Accompagner des personnes âgées, leur tenir compagnie, les écouter, les gâter ;
• En cuisinant des petits plats, j’aide des gens à manger santé et à leur faim, en plus de leur offrir une occasion de rencontrer d’autres personnes ; 

Le saviez-vous ? Soyez attentifs !

Plusieurs personnes âgées seules éprouvent un besoin criant de relations dans leur vie :

Le décès du conjoint, la perte du permis de conduire, des revenus limités, des incapacités et des maladies chroniques rendent les contacts sociaux rares et difficiles. Sans personne à qui parler et auprès de qui trouver du réconfort, un grand nombre de personnes âgées risquent de tomber dans l’oubli et de mourir seules. L’isolement a des répercussions considérables sur la santé, dont l’anxiété et la dépression, pouvant mener au suicide.

Ignorés et oubliés, des centaines d’aînés du Québec meurent complètement seuls. Si seuls qu’on ne les retrouve parfois qu’un mois plus tard. Une mort indigne, dénoncent des experts, qui sonnent l’alarme sur le problème grandissant de l’isolement des personnes âgées.

Le tiers des aînés du Québec vivent seuls, souvent incapables de sortir de leur appartement ou de leur chambre de CHSLD. « Ils ne voient personne et personne ne s’intéresse à leur sort »

Un certain coroner vient d’ailleurs de publier un rapport dévastateur sur une femme de 65 ans vivant au Québec, qui ne recevait pas d’appel ou de visite, dont la mort n’a été constatée qu’un mois plus tard, quand une odeur pestilentielle s’échappait de son logement.

Ces tristes cas ne sont plus rares, selon ce coroner. D’ailleurs, le bureau du coroner dénombre actuellement une centaine de corps d’aînés non réclamés. N’est-ce pas horrible ?

C’est un peu indécent de laisser des gens mourir chez eux sans que personne ne puisse s’en apercevoir. Difficile à croire mais c’est la réalité.

On entend dire souvent « Je n’ai jamais de visite et je ne sors presque pas. Je voudrais juste que quelqu’un m’amène faire un tour chez eux ou au restaurant », souffle les yeux remplis de larmes, une dame de 85 ans seule depuis la mort de son mari.

« Mourir avant le temps »

« La société québécoise n’a aucune idée de l’ampleur du problème […] On ne réalise pas que c’est une vraie souffrance, on dit que l’ennui, ce n’est rien à côté du cancer, mais c’est comme mourir avant le temps ».

L’isolement, ça commence par l’isolement de sa propre famille », et oui les enfants ne prennent pas le temps de visiter leurs parents car leur vie est bien remplie avec le travail, les enfants etc. Ce qu’il faut penser est qu’un jour, ce sera notre tour et nous ne voulons pas vivre ce cauchemar. Agissons dès maintenant et accompagnons nos être chers.

Il y a déjà une quantité « impressionnante » de bénévoles, remarque-t-il, et des douzaines de programmes financés par le gouvernement. Il faut les faire connaître et les financer, car le temps presse pour contrecarrer l’isolement des Québécois qui sont toujours plus nombreux à vivre de plus en plus vieux. Ceci est une réalité. Nous vivons plus vieux mais les personnes aînées ne demandent pas de vieillir seules par contre. Vieillir leur fait peur et avec raison.

La démence, AVC et malnutrition guettent les aînés qui vivent seuls. Pourtant, malgré ces dangers bien réels, la solitude est trop souvent banalisée, dénoncent des experts.

Aussi nocive que l’obésité ou que de fumer 15 cigarettes par jour, selon des études américaines, la solitude ne fait cependant pas l’objet d’autant de sensibilisation et de prévention dans la province, déplorent les experts.

Non seulement le taux de mortalité est plus élevé chez les aînés qui sont seuls, mais il s’agit aussi d’un facteur de risque pour la maltraitance, les laissant vulnérables aux abus ou à la fraude.

Nulle part seule !  Un fait réel qui fait peur !

« Je ne peux pas aller nulle part toute seule, ça prend toujours quelqu’un pour me pousser. Je peux prendre le transport adapté, mais encore, ça me prend quelqu’un et c’est de la trouver cette personne », explique une vieille dame, qui ne veut rien de plus que d’aller passer un avant-midi à se promener dans les allées d’un centre d’achat…

Nous n’avons pas besoin d’autres exemples concrets pour agir en tant que bénévoles auprès de nos jeunes personnes âgées ?

Ils ont besoin de nous, de notre aide, de notre amour dès maintenant. Alors agissons pour notre propre futur également.

Avec gratitude,

Lise Garneau

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CET ARTICLE EST FOURNI À TITRE DE SOURCE GÉNÉRALE D’INFORMATIONS UNIQUEMENT ET NE DOIT PAS ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UN INVESTISSEMENT PERSONNEL OU UN CONSEIL JURIDIQUE. LES LECTEURS DEVRAIENT CONSULTER LEUR CONSEILLER FINANCIER OU JURIDIQUE POUR S’ASSURER QU’IL CONVIENT À LEURS CIRCONSTANCES.

Dernières Volontés Avant sa Fin de Vie, Kevin-Barry Henry